[Une rencontre] Il ne me pense pas open car je ne suis pas célibataire

Il ne me pensait pas open car je ne suis pas célibataire

Comme vous avez peut-être pu déjà le remarquer ici ou , je « tombe souvent amoureuse ». Comprenez par là, je croise régulièrement des personnes qui m’interpellent suffisamment pour avoir envie de les connaître un peu mieux. Souvent, je les emporte dans mes fantasmes (lisez par exemple mon ancien article Le beau brun ténébreux). Une de mes dernières rencontres me semble intéressante à partager… Cet article sera l’occasion de le faire avec vous :-)

Cette histoire commence il y a environ un an. Un soir, après le boulot, quelques collègues sortent prendre un verre et je me joins à eux. Nous sommes une bonne tablée, dans un bar parisien assez calme. Je ne connais pas tout le monde autour de la table, notamment les stagiaires… mais ce ne sont pas les seuls ;-)

Après une première pinte descendue en bonne et due forme, un collègue, que je ne connais pas, vient prendre un siège près de moi et m’interpelle : « Eh Alice, je crois que nous n’avons jamais parlé. Je m’appelle Paul. » (Ah oui Paul, c’est vrai, son visage me dit vaguement quelque chose). Paul est une grande gueule, je connais de loin sa réputation de dragueur et de boute-en-train. Plutôt grand et musclé, il a un visage un peu enfantin, sur lequel il a laissé pousser 3 poils pour se donner un air de « grand ». Il dégage tout de même un certain truc avec ce beau sourire.

« Salut, en effet je crois que nous n’avons jamais parlé.
– Tu vas bien ?
– Je vais bien merci.
– Au fait, tu es célibataire ?
– Non.
– Ah bon, ok. Et bien salut, à la prochaine ! »
Le voilà déjà loin, en train de parler à une autre fille…

Champagne!

Me voyant à moitié abasourdie, le collègue en face de moi sourit et me glisse « il vient de se faire larguer, le pauvre. Ne lui en tiens pas trop rigueur ». Je souris en retour. « C’est tout de même une technique de drague assez peu subtile !
– Ah, tu sais, la subtilité ce n’est pas son fort. »

Plus tard dans la soirée, j’arrive à m’approcher de ce fameux Paul. Évidemment, cette méthode de « drague » (j’ajoute des guillemets car je ne suis pas même certaine que lui conçoive cela comme de la drague en réalité) m’a accroché, et je veux en soir plus sur cet homme qui, en 3 phrases d’une patauderie sans nom, a réussi à m’intriguer, voire même à me séduire. Quelques blagues grivoises lancées à l’assemblée suffisent pour me laisser penser qu’il pourrait être intéressant de le recroiser ailleurs (mais également qu’il n’a pas volé sa réputation de « subtil » ;-) !). Le temps de lui lancer un « au revoir » anodin lorsqu’il quitte le bar, et me voilà sous le charme. Flûte… Pourquoi ai-je avoué que je ne suis pas célibataire ?!

Heureusement, la vie en entreprise permet assez facilement de revoir ses collègues « au hasard d’un couloir », voire même de partager un café avec des connaissances communes, de quoi me rappeler à son esprit quelques fois. Vient alors le pot de départ d’un collègue, occasion parfaite pour faire porter le chapeau au verre de trop pour mes remarques aguicheuses lancées discrètement lorsque nous discutons seul à seul quelques secondes. Il surenchérit du tac au tac, et toujours sous couvert d’humour, il évoque ses envies de « descendre dans la salle des archives » (je ne traduis pas ce que cela signifie, j’imagine que vous avez tous au boulot ce type de salle sans fenêtre dans laquelle on est certain qu’il y a des caméras de vidéosurveillance que les filles de l’accueil regardent tous les matins pour être au courant des derniers ragots…). Je me fais plus incisive et lui semble me prendre au 3è degré. Monsieur feint de ne pas comprendre. Peut-être que mon « non célibat » le pousse à se persuader que je déconne… Un mojito supplémentaire aura finalement raison de mon acharnement, et je ne laisserai donc tranquille, rongée par la jalousie dès qu’il approche une femme a moins de 3 mètres. Et flûte, je suis perdue !

Dès ce jour là, je me suis montrée plus réceptive aux bruits de couloir à son sujet. J’ai découvert que tout le monde le voit comme « un gentil pervers ». Un mec qui raconte des blagues de cul parfois très trash, mais qui n’y croit pas vraiment car on voit clairement que c’est un gros nounours. Je n’y crois qu’à moitié. Le jour où il m’a demandé si j’étais célibataire, certes il arborait un sourire narquois de provocateur, mais je suis certaine qu’il y avait plus de 80% de sincérité dans la question. Je reste persuadée que c’est un vrai petit pervers… Avec un bon fond, sûrement, mais là n’est pas la question ;-) !

Un beau soir, nous avons eu l’occasion de discuter entourés de collègues. Il jouait encore très bien son petit jeu de raconteur de blagues provocantes, et semblait bien étonné de ma vigueur à pousser toujours ses remarques un peu plus loin, dans un recoin un peu plus sale. Au détour d’une de mes remarques, il a subitement manifesté son désarroi. Monsieur le provocateur était choqué par ce que je venait de dire… Incroyable mais vrai ! Dès lors, son image de marque à mes yeux c’est effondré. Il est donc un esprit faussement ouvert et en réalité tristement étriqué…

Déception...

Déception…

Depuis ce jour-là, nous nous sommes recroisés quelques fois. Je dois être une belle garce, car je prends un malin plaisir à lui rappeler à chaque instant que j’ai gagné à son petit jeu. Et que s’il voulait goûter de mes charmes, il est désormais trop tard !

Et dire que tout aurait pu être possible s’il n’avait pas pris pour comptant le fait que je ne sois pas célibataire…

Peut-être devrait-il lire ce blog pour apprendre qu’il existe des visions du couple un peu moins conventionnelles que celles qu’il a a l’esprit ;-)
Et vous, messieurs et mesdames, avez-vous également cette réaction ?

[Illustration de concepts] Adultère

Illustration de concepts : Adultère

Comme diraient certains, dans « adultère » il y a « adulte ». A croire que c’est un truc sérieux ?

En tout cas, il y a parfois des situations embarrassantes… et pas forcément celles auxquelles vous pensez !

Illustration de concepts : Adultère

Réconforter la maîtresse de son mari, c’est quand même être super sympa !

La VDM originelle se trouve ici : https://www.viedemerde.fr/amour/1885151 (je vous laisse savourer les commentaires qui prouvent le triste état d’esprit des lecteurs de VDM… :'( !)

Merci pour votre lecture :)

L’homme et la pipe

Ma découverte de la fellation est une belle histoire. Et mes amants y ont tenu un rôle de premier plan. J’y ai pensé par hasard ce midi, en laissant trainer une oreille indiscrète près de la table d’à côté, où une femme parlait de son fils de 14 ans qui commençait à lui poser des questions embarrassantes… L’envie m’est alors venue de poser sur le papier* ces évènements qui ont participé à la création de ma personne.
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Détournement d’un détournement…

Lorsque j’avais moi-même 14 ans, je passais de longue soirées à discuter sur Internet avec l’un de mes cousins de 2 ans mon ainé. Nous n’habitions pas très loin, et j’allais parfois passer un weekend chez mon oncle et ma tante. Je me souviens très bien de ma mère à l’époque qui me disait « Je ne veux pas que tu dormes dans sa chambre. Tu sais, c’est un grand garçon maintenant. Il faut que tu fasses attention. » « Maman. C’est mon cousin. Cou-sin. Il ne me touchera évidemment pas ! » Balivernes… Rien de bien méchant tout de même. On jouait un peu à touche pipi dans le noir, assez excitant à l’époque. La première fois que j’avais une vraie bite d’homme, en érection dans les mains. Une fois, mon cousin m’avait poussé la tête vers cette chose, mais je n’en avais pas du tout envie. J’avais refusé, il avait insisté un peu, mais je n’ai pas cédé. En tant que grand gentleman (quoiqu’en dirait maintenant ma mère !) il n’avait pas recommencé.

C’était la naissance de cette envie. J’en discutais parfois avec les personnes de confiance dans mon entourage, des filles de mon âge ou presque. Pas des copines (elles étaient coincées mes copines à l’époque !), mais plutôt des cousines. (C’est TRES important les cousins dans l’épanouissement de vos enfants ! Forcez vos frères et soeurs à faire des enfants presque en même temps que vous pour garantir à votre progéniture une meilleure éducation ;-) !). Une cousine m’avait dit (elle devait avoir 16 ou 17 ans) : « Beurk, c’est dégueulasse, je ne le ferai jamais ! » Ca m’a marqué. J’ai trouvé ça étrange qu’on puisse être repoussé à ce point par un sexe masculin. Ce n’est quand même euh… pas… sale, si ?!! (Pour la petite anecdote, je l’ai recroisé récemment, et j’ai demandé si elle avait changé d’avis sur le sujet. Un peu surprise, elle a rigolé puis a dit « attends j’avais 16 ans… » Bon, ouf, elle est sauvée :-) !)
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Ersatz de photo pornographique (j’ai ri !)

Quelques années plus tard débarquait ma première relation amoureuse sérieuse. Un jeune homme que j’aimais beaucoup, mais qui avait le défaut d’être plus « sage » que moi et à qui je n’osais pas vraiment avouer mes fantasmes. Heureusement, une occasion en or s’est présentée : un bel étranger en vacances, une petite excitation de l’adultère, l’occasion de parler de tout… Bref, après un maladroit « I would like to suck your dick… Oh sorry, I don’t know how to say it gently! » de ma part, je me suis lancée. J’ai aimé. Lui aussi. C’était une réussite totale. Et restant secrète, en rentrant dans ma petite vie, je me suis empressée de faire une gâterie à mon amoureux. Heureux ! S’il savait que je m’étais entrainée pour être sûre de bien la réussir, je pense qu’il ne l’aurait pas pris pour une preuve d’amour… (et pourtant ;-) !)

Quelques mois après, deuxième coup d’essai. Un ami avec qui je flirtais un peu à l’époque (que c’était excitant, que j’aimais ça !!!) se sépare de sa copine. Sautant sur cette occasion (et un environnement favorable qui fait que j’aurais été sotte de ne pas le sauter !), voici mon deuxième entrainement. Suite à quoi, en toute franchise, j’ai reçu quelques conseils : « tu es comme mon ex, tu te concentres uniquement sur la bite elle même. Alors que les caresses sur les couilles, les cuisses, ou tout ce qu’il y a autour est également nécessaire ! »… Bien. C’est noté. Rentrons le tester à la maison** !
Du plus bel effet ! Encore une fois, je garde le silence sur ma méthode d’amélioration : la variété de l’expérience. Les années suivantes, j’ai encore eu l’occasion de tester ces méthodes sur différentes personnes. J’aimais étudier les différentes réactions des hommes que je croisais. Je crois que c’est l’une des choses qui m’a donné envie de faire perdurer ma recherche de cette variété. A l’époque, c’était à chaque fois des amis plutôt proches. Je savais qu’ils seraient francs et que je pourrais chaque jour améliorer ma technique un peu plus… Aujourd’hui la démarche est un peu différente (mais là n’est pas le débat d’aujourd’hui !).

Puis j’ai rencontré mon partenaire actuel. Qui, lui, ayant un peu plus d’exprience que mes étudiants tout frais, m’a permis d’encore gravir un échelon : le cul ! J’avais bien tenté quelque fois de m’y aventurer chez mes précédents partenaires, mais tous pensaient encore qu’ouvrir cette chose massacrait d’un seul coup toute leur virilité. Et quel bonheur de donner ainsi un si grand plaisir à un homme !
Après cette découverte, j’ai eu l’occasion de tester une fois sur un jeune partenaire qui a été très réceptif et un peu halluciné de mon entrain (et cette fois en toute transparance avec mon partenaire actuel, quel bonheur, mais quel bonheur !!!!).

C’est incroyable. Je ne comprends vraiment pas les « couples fidèles » qui doivent avoir beaucoup de difficultés à faire évoluer leur sexualité dans un espace confiné. La fellation est une pratique que j’adore. Ce fut la première pratique « sale » que j’ai mise en oeuvre. J’ai amélioré ma technique très jeune, j’ai commencé à comprendre le processus bénéfique qui me plaisait derrière. Et c’est maintenant sur le sujet de la sexualité en général que j’essaie désormais de m’améliorer, grâce à l’indéfectible aide de l’homme que j’aime aujourd’hui et qui m’apporte tant…

J’espère vous avoir donné l’envie de goûter au fruit défendu grâce à cet article ;-)
A la prochaine !

PS : En cherchant à illustrer cet article, j’ai trouvé, à mon grand étonnement, de nombreuses photos de Rachida Dati… Puis j’ai compris :-D !
PS suivant : une petite Bande Pas Dessinée (site que je vous conseille vivement si vous ne connaissez pas) un peu limite pour la route :

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* Cette expression est si belle ! Pourquoi est-elle désormais dénaturée par le numérique ?!!
** Je fais un petit résumé qui, à la relecture, me fait un peu plus passer pour une salope que ce que je suis. Mais j’imagine que nous ne m’en tiendrez pas trop rigueur !